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Gêne et douleur aux genoux, le syndrome de l’essuie-glace

Publié par Jean Baptiste le

Gêne et douleur aux genoux, le syndrome de l’essuie-glace

Si vous êtes un adepte du running, vous avez sûrement déjà entendu parlé – ou avez déjà souffert – du syndrome de l’essuie-glace. De son nom scientifique syndrome de la bandelette ilio-tibiale, ce phénomène touche particulièrement les coureurs à pied mais concerne également certains cyclistes et randonneurs. Voici pourquoi.

Le syndrome de l’essuie-glace est la conséquence d’une friction de la bandelette ilio-tibiale sur le tubercule du condyle externe du genou (partie externe du cartilage du fémur) à chaque flexion-extension du genou (800 à 1.000 fois par km). L’athlète ressent alors une gêne à l’extérieur du genou, avec un symptôme très clair, une douleur intense au niveau du muscle tenseur fascia lata (TFL), d’où son autre nom : syndrome fascia lata. Pour comprendre le surnom syndrome de l’essuie-glace, il suffit de visualiser la bandelette ilio-tibiale qui, en extension du genou, est située en avant de la partie externe du cartilage, puis se retrouve sous le condyle externe lorsque le genou est fléchi; à la manière d’un essuie-glace.1 

La première conséquence de ce syndrome de l’essuie-glace est une sensation de brûlure au niveau de la partie externe du genou. Si le sportif décide de poursuivre son effort, la gêne augmente voire devient difficilement supportable dans certains cas nécessitant d'arrêter le sport pendant un certain temps. La sensation peut même irradier jusque dans la hanche. Cette gêne peut persister pendant 48 à 72 heures et s’aggraver quand on monte ou quand on descend des escaliers.2 Le syndrome de l’essuie-glace a cependant la particularité de diminuer voire de disparaître dès que le genou est au repos. Les sportifs qui en souffrent s’étonnent également de ne pas ressentir cette gêne durant la pratique de sports s’appuyant sur des courses irrégulières (tennis, handball, basket-ball…)1

Syndrome de l’essuie-glace

ça se soigne ! Différents tests cliniques permettent à un médecin de diagnostiquer le syndrome de l’essuie-glace. Outre un interrogatoire pour déceler les habitudes du patient et la régularité de ses problèmes au genou (ménisque, rotule, ligament interne interne ou externe, cartilages...), il s’agit d’écarter les lésions sérieuses comme les fractures de fatigue, les tendinites ou les blessures du ligament externe.1

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine du syndrome fascia lata, notamment un pied creux, un pied hyper pronateur, ou tout simplement un mauvais choix de chaussures de running.1-2

En  fonction de la cause, l’athlète est suivi par un kinésithérapeute ou par un podologue. Le traitement passe généralement par un peu de repos (2 à 3 semaines) puis peut se composer de séances de rééducation, de cryotherapie, d'une possible correction de la position sur le vélo, d’utilisation de prothèses plantaires (semelles orthopédiques), ou encore d’infiltrations dans les cas les plus complexes (absolument déconseillé sur le long terme, une infiltration pourra soulager à un instant T mais n'est pas une solution pérenne à long terme), voir de renforcement du quadriceps pour soulager le ménisque et tendon rotulien qui peuvent influencer l'apparition du syndrôme de l'essuie glace. On en arrive très rarement à l’opération chirurgicale, qui doit demeurer le dernier recours, car toujours très impactant pour le corps, et ce d'autant plus pour un sportif adepte de sports d'endurance.

Pour soulager ce type de douleurs, il est notamment possible de prendre Stimium® Joint Flex en cure pour éviter les problèmes articulaires, l'arthrose, au moment de vos plus grosses seances d'entrainement, pour prevenir tout probleme d'articulation ou de cartilage, mais aussi Stimium GABA, est interessant car outre son action sur l'augmentation du débit cardiaque, Stimium GABA abaisse la tension musculaire, réduisant les spasmes musculaires  (neurotransmetteur myorelaxant) et agit donc sur les articulations et Stimium Ashwagandha, le plus puissant anti-stress physique naturel, avec propriétés antioxydantes, restauration de l'énergie physique, amélioration de l’endurance et de la résistance mais aussi avec un reel effet anti-inflammatoire sur les maladies articulaires. L'objectif demeure pour le patient sportif d'être pris en charge le plus rapidement possible afin de ne pas avoir à arrêter totalement le sport et toute autre activité,qui comme chacun le sait, est la santé !

 

 

1 http://www.medecindusport.fr/HTML/articleiliotibiale.html (Dr Nicolas Bompart, Clinique du Plateau)

2http://www.podologue-paris.com/?p=591 (Daniel Benjamin, podologue à Paris)

 

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