Très confidentiel et longtemps réservé à une certaine élite, le triathlon s’est nettement démocratisé depuis quelques années. De plus en plus de sportifs de tous horizons et de tous niveaux souhaitent ainsi chaque année repousser leurs limites et se tester sur une discipline aussi exigeante que fascinante. Beaucoup finissent pourtant par renoncer face à l’apparente complexité de l’équipement nécessaire pour débuter. Le plus souvent à cause d’une vision erronée ou par simple manque de connaissance. L’objectif de cet article est donc de démystifier la question « Comment s’équiper pour un triathlon ? » en listant les éléments dont vous avez besoin pour vous initier, tout en prenant un maximum de plaisir et en maîtrisant votre budget.
Comment s’équiper pour débuter en triathlon, quel matériel.
1- L’incontournable tenue trifonction
Pour le Champion d’Europe de triathlon Pierre Le Corre, “la trifonction a l’avantage de proposer une tenue confortable pour enchaîner les trois activités »
Changer de tenue entre chaque épreuve est une pratique chronophage et fastidieuse plutôt réservée aux formats longs de type Ironman. Alors, comme la très grande majorité des triathlètes, optez pour le port de la trifonction. Cette tenue est une « seconde peau » adaptée aussi bien à la natation qu’au vélo et à la course à pied, qui vous accompagnera ainsi tout au long de la course.
“Quand j’ai fait mon tout premier triathlon, j’ai perdu un temps fou à enfiler un tee-shirt lors de la transition.” se rappelle Pierre Le Corre, Champion d'Europe pour qui “la trifonction a l’avantage de proposer une tenue confortable pour enchaîner les trois activités.”
Légère et près du corps, cette tenue simple offre effectivement une absolue liberté de mouvements, en ayant de plus l’avantage de sécher très rapidement, ce qui est loin d’être anodin en triathlon. Elle vous évitera également de dévoiler, même furtivement, certaines parties intimes de votre anatomie, ce qui est bien entendu strictement interdit dans les parcs à vélos.
Budget :
L’investissement de départ reste très raisonnable puisque vous trouverez facilement des modèles neufs à partir de 30 euros. Privilégiez cependant l’achat en magasin à la commande en ligne afin de pouvoir essayer différentes tailles. Une trifonction vous sera vite insupportable si elle est trop petite, inconfortable si elle est trop grande, à vous de faire votre sélection.
2- La combinaison en néoprène, l’arme absolue
Hormis peut-être sur la distance découverte (XS), même les meilleurs nageurs enfilent systématiquement leur combinaison en néoprène avant de se jeter à l’eau. Plus que la protection contre le froid, pourtant parfois salvatrice, c’est surtout l’énorme gain en flottabilité que vous allez apprécier. De quoi nettement améliorer votre vitesse en natation et surtout limiter l’utilisation des jambes, afin de les préserver pour la suite des réjouissances.
Attention, le port de la combinaison est obligatoire en France si la température de l’eau est inférieure à 16°C, mais est également interdit au-dessus de 24°C pour du long (à partir de la distance L) et au-dessus de seulement 21,9°C pour les formats allant du XS au M, dans ce cas, à vos maillots !
Oubliez par contre immédiatement l’idée d’utiliser une combinaison non destinée à la natation. Les modèles vendus pour la pratique de la planche à voile ou encore de la plongée sous-marine n’offrent pas le critère le plus important selon Pierre Le Corre, à savoir “suffisamment de souplesse au niveau des épaules” pour nager correctement le crawl. A bannir donc…
* Source : Règlement FFTRI 2018
Budget :
La combinaison de natation s’avère être le poste de dépense le plus onéreux de l’équipement du triathlète après le vélo. Il faut en effet compter au minimum 150 euros pour dénicher un modèle correct d’entrée de gamme en néoprene, et l’addition peut très vite grimper si on est attaché à son confort.
Si vous avez un doute, tournez-vous vers la location pour vos premiers triathlons et testez la sur un entrainement. Cela vous permettra de tester en situation une combinaison avant de l’acheter, tout en limitant les risques si finalement vous n’accrochez pas avec la discipline. N’hésitez pas pour cela à contacter directement les organisateurs de votre première course pour savoir si un de leurs partenaires propose ce type de prestation sur place pour éviter de chercher le bon équipément le jour de la compétition.
Pierre Le Corre va même plus loin en conseillant de “toujours essayer la combinaison en néoprène dans l’eau avant l’achat. Les sensations peuvent être différentes que lors d’un essayage à sec.”
3- Une solide paire de lunettes
Même s’il ne faut pas l’appréhender plus que de raison, le départ d’un triathlon donne souvent lieu à une belle bagarre sur les premières centaines de mètres de natation. Munissez-vous donc d’une paire de lunettes résistante aux chocs, que vous pourrez solidement fixer sur vos yeux, sans pour autant endolorir vos orbites.
Petite astuce pour éviter les arrachages intempestifs en pleine bagarre : glisser la lanière des lunettes sous le bonnet, systématiquement fourni par les organisateurs.
Budget :
Inutile d’investir dans une nouvelle paire si vous en possédez déjà une que vous utilisez régulièrement. Mais en cas d’achat, il est impératif de vérifier en magasin, par une simple pression sur le visage, que les lunettes choisies sont bien adaptées à votre morphologie. Il vous faut prévoir un prix entre 15 et 25 euros pour un modèle solide avec un traitement anti-buée efficace. Privilégiez plutôt les grandes marques pour éviter de mauvaises surprises et une dégradation rapide.
4- Un vélo de route standard
Sauf si vous souhaitez vous lancer exclusivement sur les formats émergents de triathlons “cross”, avec des parcours réservés aux VTT, c’est bien d’un vélo typé route dont vous devez vous munir le jour J.
Inutile de se lancer d’emblée dans l’achat d’une machine de guerre spécifiquement équipée et profilée pour le chrono, comme vous en croiserez, les yeux brillants, dans le parc à vélos. Orientez-vous plutôt vers une monture polyvalente, sur laquelle vous serez à l’aise quel que soit le relief et votre état de forme.
Pas besoin non plus de lui fixer immédiatement un guidon de triathlète. La question se posera peut-être plus tard, lorsque vous serez accroc à la discipline et souhaiterez optimiser vos performances avec une position plus aérodynamique.
Budget :
Comme pour la combinaison, si vous ne possédez pas de vélo de route, la bonne option peut être de se tourner dans un premier temps vers la location. Vous pouvez également solliciter votre entourage pour vous en faire prêter un. Car l’investissement dans un vélo d’entrée de gamme (autour de 500 euros) qui montrera vite quelques limites est très discutable et l’achat d’un vélo correctement équipé (à partir de 1000 euros) ne peut pas s’envisager à la légère. Se tourner vers de l’occasion peut être une excellente alternative si on peut être sérieusement conseillé par un connaisseur.
5- Des chaussures avec cales…si vous en avez l’habitude
C’est une évidence, les pédales automatiques offrent un confort indéniable sur le vélo. Mais avec le stress et la perte de lucidité liés à la course, une utilisation mal maîtrisée peut occasionner des chutes ou de belles frayeurs, notamment lors des transitions.
Du coup, si vous souhaitez tout de même vous orienter vers des chaussures avec cales, entrainez-vous bien en amont à enfourcher et à quitter à la hâte votre fidèle monture. Et attendez encore un peu pour imiter les champions qui enfilent et déchaussent les chaussures en les laissant fixées sur les pédales…
Budget :
Comptez entre 50 et 100 euros pour une première paire de chaussures avec cales. Il est impératif de faire régler leur positionnement sur les pédales par un professionnel, de manière à ce que le mouvement n’entraîne pas de gène, ou pire, une blessure.
6- Un casque avec un bon maintien
Le port du casque est bien entendu obligatoire sur la partie vélo du triathlon. Mais il vous faudra également courir avec ce casque, en poussant votre cycle jusqu’à la ligne de départ de cette seconde épreuve, tout en zigzagant entre les concurrents encore affairés dans le parc. La qualité de son maintien est donc primordiale. Il est d’ailleurs systématiquement contrôlé par les arbitres, quel que soit le format de la course.
Budget :
Vous trouverez facilement un bon casque pour le cyclisme autour de 30 euros en 1er prix. Pour les plus fashion d’entre vous, pensez à l’assortir à la couleur de votre trifonction, dans tous les cas, il y a de plus en plus de choix possibles.
7- Votre paire de runnings du dimanche
A de rares exceptions près, les parcours de course à pied en triathlon ne nécessitent pas l’utilisation de chaussures spécifiques au trail. Prenez donc votre paire “route/chemins” du moment, que vous pouvez équiper, si vous en ressentez le besoin, de lacets automatiques.
La question se pose sur l’utilisation ou non de chaussettes, notamment sur les formats courts. Là encore, privilégiez le confort sur vos premières courses, et prenez le temps d’en enfiler une paire.
Budget :
Si vous avez besoin de vous équiper, rien ne remplace les conseils de professionnels, comme dans tout sport. Mieux vaut payer 10-15% de plus que sur Internet et repartir avec une paire de chaussures adaptée à votre besoin et à votre foulée. Comptez alors autour de 100 euros en boutique spécialisée.
8- Les accessoires, dont l’indispensable ceinture porte-dossard
Vous allez vite vous rendre compte que le parc à vélo est très souvent le théâtre d’un véritable défilé de mode, où s’affichent toutes les nouveautés et tendances high-tech comme textiles. On y voit également fleurir de nombreux accessoires, parfois un peu fous, censés améliorer le confort ou la performance.
S’il ne faut en garder qu’un, c’est sans aucun doute la ceinture porte-dossard. Munie au minimum des trois points de fixation obligatoires, elle vous permettra de vous affranchir des traditionnelles épingles à nourrice, et de facilement respecter le règlement qui stipule que le dossard doit être positionné sur le dos en vélo, sur le ventre en course à pied. Aucune hésitation possible, il vous en faut une !
Pour le reste, chacun peut s’équiper selon ses envies et son budget, avec quelques incontournables comme la serviette pour s’essuyer les pieds avant d’enfiler les chaussures de vélo, les lunettes de soleil et un couvre-chef (buff ou casquette) pour éviter les insolations ou la transpiration qui dégouline sur le visage.
Même si vous êtes passionnés de technologie et que vous souhaitez vous équiper d’une montre GPS dernier cri, n’oubliez pas que, quand on débute en triathlon, le plus simple pour s’y retrouver, c’est de suivre la meute !
Enfin, l’importance de la partie alimentation et hydratation grandira au fur et à mesure que vous monterez en distance. Mais pour débuter sur un format XS ou S, un simple bidon accroché au vélo fera l’affaire, rempli de Stimium Boost Powder pour une recharge complete dans la gourde en glucides et vitamines et/ou de Stimium® Rgn3 Reload ou Stimium® Rgn3 Clean-Up pour se restocker en vitamines et minéraux.
Sur la nutrition plus generalement, on conseillera:
- en preparation: Stimium KG, qui en plus de ses proprietes sur la protection du systeme immunitaire, va permettre d’accroître la production de monoxyde d’azote (oxyde nitrique - NO), Stimium Pwr Creatine et Power Creatine Tabs, qui permettent une augmentation de la production d’ATP (adenosine triphosphate), Stimium® PreWorkOut Max pour préparer les organismes aux charges de renforcement musculaire sur les grosses séances de running par exemple et Stimium® [C] Whey, Stimium® Iso Hwy ou Stimium® VegPro pour conserver un bon apport protéique pour les fibres musculares mises a rude epreuve durant les triathlon et enfin Stimium BCAA Instant, pour aider au développement musculaire.
- pendant la course, Stimium® Pro-Nrj Caps, juste avant le départ et 3h après ce dernier, qui augmente le transport de l’oxygène vers les muscles juste avant le depart, les Gommes Stimium® Boost et Stimium® Pro-Nrj
- apres la course pour la recuperation, dans le sac, Stimium® Mc3 ou Stimium® Mc3 powder pour la production de NO et d'ATP permettant une oxygenation accrue des muscles et Stimium® Iso Carb, pour reconstituer ces sources de glycogène et protéiques.
A vous de jouer, enfin de nager, pedaler et courir !